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C’est en 1967, à l’âge de 19 ans, qu’Ivan Messac se lance dans la peinture. Deux ans plus tard, en 1969, il rencontre Pierre Buraglio et expose au Salon de la Jeune Peinture. Il devient membre du comité du Salon de la Jeune Peinture, et dessine les affiches des salons de 1974 et de 1975.
En 1969 il réalise aussi une grande fresque en papier dans les couloirs de la faculté de Nanterre.
Pendant plus de dix ans, il participe à de nombreuses expositions aux côtés d’artistes de la Figuration Narrative, comme Bernard Rancillac, Hervé Télémaque, Peter Klasen, Jacques Monory, Gérard Fromanger… Les années 70 sont celles de sa première exposition personnelle à Paris, Galerie Ratié, de sa participation au Sigma de Bordeaux avec Claude Rutault, de sa collaboration pour les costumes et décors au Ballet Théâtre Contemporain, et de sa participation à la Biennale de Paris, et à Mythologies quotidiennes au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Ses tableaux des années 60/70, ont récemment été présentés dans les rétrospectives consacrées à la Figuration Narrative par le Musée des Beaux-Arts de Dôle et celui d’Orléans, le Musée Hospice Comtesse à Lille, la Villa Tamaris à La Seyne-Sur-Mer et la Patinoire Royale à Bruxelles.
Dès 1981 ses tableaux deviennent de plus en plus abstraits. Ces œuvres abstraites feront l'objet d'une vaste rétrospective à la galerie Bernard Ceysson à Luxembourg en 2009.
En 1983, Ivan Messac passe progressivement de la peinture à la sculpture. Il réalise d’abord des sculptures monumentales en carton. Elles sont présentées à la galerie J&J Donguy en 1987 accompagnées d'une monographie par Pierre Tilman. D'autres expositions suivent, en 1988 à Biarritz puis en 89 à Bordeaux, ainsi qu'au Musée régional de Rimouski au Québec, puis l'année suivante, toujours au Québec au Musée des Beaux-arts de Joliette.
Ivan Messac lors d'un séjour à Carrare en 1987, s'intéresse au marbre, il ne tarde pas à se lancer dans la taille directe. Il réalise des sculptures en marbre pour des commandes publiques en Chine pour la ville de Changchun, au Liban à l’ambassade de France, à Paris boulevard de Grenelle et dans le site des Halles, dans l’école maternelle de la rue de la Villette, et encore à Saint-Denis pour le site EDF de Cap Ampère.
Au début des années 2000, Ivan Messac renonce pour raison de santé à la sculpture et retrouve le chemin de la peinture par le biais du bas-relief et l'impression textile (ses Télévisions d'Impression primetime). Les expositions s’enchaînent à Paris, Lisbonne, Bruxelles, Luxembourg, Washington … Chaque série de tableaux est inspirée par un thème (des couples célèbres ou Adam et Eve) des figures de poète (Maïakovski ou le Grand Ecart, Pessoa ou Pessoa est un autre) de musiciens (Gene Vincent ou Crazy legs, des guitaristes célèbres ou My Generation) et son panthéon d’artistes (Zoo mio).
Son intérêt pour la sculpture ne le quitte pourtant pas, en 2012 il commence une série de sculptures plates qui seront présentées en 2014 à la galerie Baudoin Lebon. Il s'agit de représentations de sculptures peintes sur aluminium. Pour mener à bien ce travail, il s'initie au dessin vectoriel. Et en 2015, son intérêt pour les nouvelles technologies grandit. Ivan Messac conscient des potentiels de son iPad, en fait son nouvel outil de création.
En 2016 ses œuvres les plus récentes se retrouvent à la galerie Laurent Strouk à Paris et à la Art To Be Gallery à Lille.
Jamais prisonnier des techniques, lorsqu'en 2016 également, Ivan Messac crée une œuvre en public au Centre Pompidou sous le titre : Messac Live : 20 jours pour un tableau, il mixte allègrement peinture et impression numérique. Et finalement, il crée cinq œuvres au lieu d'une. Quatre éléments, Les vanteuses de saisons, complètent en effet le tableau central, de six mètres par deux mètres cinquante, L’Amour à cloche-pied.
Il est représenté par les galeries Baudoin Lebon à Paris, Art to Be Gallery à Lille, Anne-Marie et Roland Pallade à Lyon et Antonio Prates à Lisbonne.
Source : Wikipedia