Année : 2009 Support : Papier Kraft
Technique : Sérigraphie Éditeur : CQFI Sérigraphe : Jean Villevieille Passages Couleurs : 3 Orientation : Verticale Dimension : 56 x 76 cm
Tirage : 50
Signée : oui Numérotée : oui

Pas de description complémentaire disponible

Roberto Mangú (né en 1948), connu aussi sous les noms de Roberto Mangú Quesada, et Roberto Mangou, est un artiste contemporain, essentiellement peintre. Il travaille aussi la sculpture, l’estampe, l’installation et l'architecture. Né de parents italiens et espagnols et élevé en France, Roberto Mangú se définit comme européen. 

Après un passage de 1963 à 1966 dans l'atelier de Mario Luisetti, qui l'initie à 14 ans aux rudiments de la sculpture, Roberto Mangú fait l'École nationale supérieure des beaux-arts dont il sort diplômé en architecture en 1976. De 1976 à 1981 il voyage en Iran, en Turquie, en Grèce, en Espagne, à travers la France et l'Italie.

Dans sa première période, de 1981 à 1986, il est installé à Paris où il peint des tableaux monumentaux, Aldébaran, Bételgeuse, Dolce Vita qui sont exposés à la galerie Georges Lavrov et publiés dans la revue Artforum en 1983.

De 1987 à 1995, Roberto Mangú vit à Milan où il peint notamment une série d'Hommes debout (Uomini in piedi) exposés entre autres par Philippe Daverio et au Musée Cantini de Marseille. Les tableaux Corpus Mundi, San Francesco ou Le Bateau Ivre (inspiré par un poème de Rimbaud sont représentatifs de cette période milanaise.

Bien qu'ayant travaillé comme architecte durant cette période — il a notamment édifié une villa à Asnières, près de Paris, qui lui a valu une importante reconnaissance internationale — Mangú se définit avant tout comme peintre.

En 1995, Roberto Mangú déménage en Espagne où il réside à Séville puis Madrid. C'est là, dans un tableau sur San Francesco (thème autrefois traité par Zurbaran) que naît en ombre le Mintak, issu de ce que Mangú appelle "l'esprit Jaguar", et qui figure pour lui la force de vie et la permanence.

De 2001 à 2004, Roberto Mangú s'installe près de Toulouse où son art connaît un profond renouvellement. Inspiré par les paysages et un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, il développe de nouvelles séries incluant des maisons dessinées en creux ou des chemins qui déchirent la toile (Camino de Santiago, Via Natura, Les Blés à la Cadiscié).

Après avoir vécu à Bruxelles, Roberto Mangú retourne en France où il travaille autour de nouvelles couleurs : l'orange de sa période Permanenza (illustré par les toiles Le Visage d'une Eve, La suite du Temps, Salvador) puis le bleu plus calme de sa période Mar Adentro et développent les séries de la période précédente (ses Maisons sont prolongés par des Codex, le Mintak hante de nouvelles séries comme Ombra dell'Inizio ou Rivage).

Roberto Mangú a ainsi eu plusieurs dizaines d'expositions personnelles de sa peinture dans des galeries en France, en Espagne, en Belgique et en Italie.

 

Source : Wikipedia

 

Pas de video disponible